Je passa les cinq dernières années de ma vie à construire et élaborer de nombreuses choses, la plupart pour l'agriculture et le commerce, d'autres part pour la guerre, des navires ou bien même des fusils, mais l'une de mes constructions ne me permettait pas de fermer l'oeil de la nuit, celle d'une porte, menant à différents mondes que j'était impatient de visiter pour rencontrer des êtres comparables à moi, ma famille quant à elle, ne comprenait pas mon travail, ma femme, elle, me disait d'arrêter et de m'épanouir, même si la fin était proche, de pouvoir enfin sortir de ce maudit donjon qui ma ronger comme la peste, de vivre les dernières heures de ma vie en famille, alors que ma fille, Iwyn, elle, voulait absolument mieux me connaitre, elle voulait que je lui raconte sans cesse l'histoire de mon défunt ami Elijah Hil, de comment il est arrivé du simple statut de Rôdeur à tout un Empire, comment moi, l'unique survivant de la famille Traden, à bien pu vivre assez longtemps pour voir défiler devant mes yeux autant de monstruosités et en être sorti indemne, d'un côté elle n'avait pas tort, mais de l'autre, j'en avait assez vu pour toute une vie, et mourir était devenu pour moi le salut de l'humanité, la maladie était quant à elle toujours présente, me faisant cracher du sang presque chaque jours, certe, je n'était pas humain, mais la mortalité humaine ma rattraper plus vite que ma propre ombre, et depuis je suis la, enfermer dans une des salles de mon bastion, ne sortant que très rarement pour pouvoir enfin terminer cette porte, malheureusement, si j'arrive à la terminer avant l'heure décisive, je deviendrait égoïste en laissant ma famille seul, mais j'ai bien peur de ne pouvoir y arriver et que finalement, une autre personne dévoué ira à ma place, afin de libérer mes frères et soeurs et de leur montrer qu'ils ne sont pas seuls.

Le peu d'aide que je reçu de l'extérieur était maigre, d'un côté le descendant d'un lointain compagnon, Aldrik Zarhok, et de l'autre ce bon vieux guerrier venant du fin fond de l'univers, Shal Adeus, le descendant réussi à me remettre plusieurs des rares parchemins que son ancêtre lui avait laisser, quant à Shal, il me permis de trouver de l'énergie spirituelle, il avait pas mal changer depuis l'époque d'Ilapsio, il s'était refermer sur lui-même, vivant près de la demeure du descendant d'Aldrik, avec qui il entreprenait une relation amicale, lui rappelant Aldrik, ne vivant que de la chasse et de la vente, il n'était plus le guerrier fringant d'avant et devait lui aussi, être proche de la fin.

Quant j'eu enfin terminer de poser la dernière pièce du portail et avoir remplir celle-ci d'énergie spirituelle, un grand vide se fit en moi, je me sentais partir, si près du but et pourtant, la faucheuse était là, à me regarder, me tendant la main pour m'emporter, je lui refusa et alla dans ma vielle chaise en bois, je pris par la suite une plume et un encrier et, après avoir sorti une lettre, écrivit mes dernières demandes :

Si vous lisez ceci, c'est que je suis parti, je laisse ci-joint, la clé de ma dernière création, ainsi que tout les plans des armes et constructions que j'ai pu crée ainsi que celle d'un ami mort il y à de cela des années, je souhaite avant tout vous rappellez que vous avez était mon unique famille après le drame qu'il y à eu à notre ancien village, vous n'aviez plus aucune famille, plus aucun avenir, mais vous êtes restez à mes côtés, quand je vous est dit que vous pouviez quitté mon service, vous avez refusé, me disant continuellement que votre devoir était de servir la famille Traden jusqu'à la fin de vos jours, que sans cela, vous ne pourriez jamais revoir votre famille sans avoir honte de leur dire que vous aviez réussi à m'obéir jusqu'à la fin, je vous offre alors l'occasion de le quitté pour de bon, ou alors restez et vous occupez de ma famille.

Je m'adresse maintenant à ma petite Iwyn, tu doit comprendre toi aussi que je doit partir, que sans sa , tu ne deviendra jamais une grande femme, tu sera peut être attristé de me savoir mort, sachant que tu ne ma connu que pendant les dernières années de ma vie, sache que même dans la mort, je t'aimerai toujours, mais tu doit savoir que cette lettre, n'est destiné que pour toi, tu est mon unique enfant, et je voudrais que tu prenne ma place pour voyager pour chercher mes frères et soeurs, que tu leur montre le chemin, que tu soit leur sauveur.

Je demande maintenant à ma femme et à mes serviteurs, qui vous mettiez mon corps ainsi que tous les parchemins, au plus profond du bastion et qu'ensuite, vous condamniez l'entrée, je ne veut ni sépultures, je souhaite avant tout que notre savoir ne soit pas détourné à des fins personnels et que pour cela, des mesures drastiques soit pris.

Ton mari, votre maître, ton père, Seker Traden

Je pris par la suite un énorme livre vierge et commença mes mémoires, partant de ma naissance, mon apprentissage, mon rêve, mes premiers amours, mes plus grandes craintes, mes religions, tout ce qui arriva dans ma vie entre avant et maintenant fût manuscrit, puis je laissa enfin tomber ma plume, et ferma tout doucement les yeux, acceptant l'étreinte de la Mort elle-même dans mes bras, je me sentis m'élever vers le ciel, mais quelque chose me rattrapa, me faisant redescendre au plus profond de la Terre....

Quand j'ouvrit finalement les yeux, ce n'était plus l'intérieur de mon bastion que je voyais, mais un décor rouge sang, de la lave dégoulinant des murs ainsi que des tours qui soutenait à peine le plafond, j'était de nouveau au Makaï, ou du moins, ce qu'il en rester, je pris alors la route menant à la Capitale, Sombre-Etoile, pour n'y voir que folie et mort, j'arriva finalement à la maison qui m'avait était offerte par Elijah, elle aussi entière délabré, je pris place dans une vielle chaise et attendis, avant que quelqu'un pose sa main sur mon épaule, un visage familier mais vieilli, celui d'un homme que j'ai vu mourir devant mes yeux, et qui me demanda de prendre soins de ses parchemins, à qui j'avais pris la vie d'un fils, et laissé un autre mourir pendu, ce bon vieux Elijah Hil, il se tenait là, derrière moi.

Elijah : Cela fait très longtemps que je t'attend.