Haytham

Je me promenai seul au marché local de la Toundra, j'étais à la recherche de vivres, de quoi tenir au moins une ou deux semaines, je traversa le marché mais soudain, je vis un enfant, ses vêtements étaient crasseux, il n'avait pas de bottes, juste une vulgaire robe de chambre. Il essaya de voler un bout de pain, je donnai l'argent au vendeur et pris le morceau de pain. Je tendis ma main vers l'enfant et lui donnai le morceau de pain. J'avais pitié de cet enfant, il me regarda, tel un chien battu, il ne pouvait décrocher un sourire. Je partis tout de même, je ne pouvais pas héberger un enfant sur mon navire. Se que je faisais était dangereux, prendre un enfant avec moi, c'était signé son arrêt de mort. Je continuai mes courses et rentrai au navire.

Je montai sur le pont et entrai dans mes quartiers, je posai mes sacs sur la table et dit :

- Tu veux faire une virée en mer ? Dit-je en balayant la pièce du regard.

Elle sortis de la salle de bain, vêtu d'une nouvelle robe, elle dit :

- Pourquoi pas ! Dit-elle en souriant. Aime-tu cette robe ? Dit-elle en se tournant en rond.

- Tous te va à merveille. Dit-je en m'approchant.

- Oh non, n'essaye pas mon jolie. Dit-elle en mettant son doigt sur ma bouche. Je t'attend en haut. Dit-elle en partant et en souriant.

Je montai en haut et pris place au gouvernail, je fis signe de lever l'ancre, et d'abaisser toutes les voiles. Nous partîmes de suite au sud. Nous naviguâmes prêt des îles. Je regardai autour de moi quand soudain, je l'aperçus en train de monter les escaliers, elle vint à côté de moi, je passai mon bras gauche sur ses épaules et continuai de naviguer à l'aide de ma main droite. Nous nous apprêtions a échanger le baisé tant attendu, quand soudain, le guet cria :

- Frégate en vue ! Fré... Dit-il en stoppant nette sa phrase.

Plusieurs matelots abandonnaient leur poste et se précipitaient vers l'avant du navire, je ne pouvais qu'apercevoir une simple silhouette, un vieil homme se précipita vers moi, monta les marches et cria :

- Ah ah ! C'est le monstre des mers ! Une légende ! Un véritable temple flottant ! J'vous conseil de faire machine arrière Cap'tain ! J'ai pas envie de mourir aujourd'hui ! Dit-il en criant dans mes oreilles.

Je mis ma main face à son visage et dit :

- J'ai très bien entendu. Et vous n'allez pas mourir aujourd'hui. Dit-je en partant vers l'avant du navire.

Arrivé là-bas, je vis le navire. Un gigantesque navire de guerre, armé d'une vingtaine, voir d'une trentaine ou encore d'une quarantaine de canons ! Des mât aussi hauts que des montagnes, je marmonna :

- Il me faut se navire. Dit-je avec un léger sourire.

Je me précipitai en criant vers mon gouvernail :

- Tous à vos postes ! Préparés les armes ! Soyez prêt pour l'abordage !

Le vieil homme répliqua directement :

- Vous avez dit quoi Cap'tain ?!

- Nous allons récupérés se navire.

- Vous êtes de plus en plus timbré si j'peux me permettre. Dit-il en claquant sa main sur son front.

- Nous allons voir qui est le plus fou ! Vous ou moi ! Dit-je en riant.

Nous fonçâmes tête baissée, je fis signe à ma femme, si nous pouvons l'appeler comme cela, de descendre dans mes quartiers. Ils ne restaient plus que quelques mètres avant l'impact, je devais garder les deux navires en bon état. Je ne pouvais pas laisser un navire aussi beau, majestueux et dangereux me filé entre les doigts. Le navire en question commença a dérivé sur la droite, pour laisser paraître ses canons. Nous ne perdîmes pas une seconde, a pleine voile, le vent était avec nous. Nous fonçâmes dans la coque de celui-ci. Le choc fut violent, mes hommes ne perdaient pas une seconde et commençaient a balancer les grappins vers le pont du navire adverse. D'autres faisaient feu depuis leur position. Je courrai vers les cordes, en attrapai une, et montai sur le pont du navire. Je pris mon sabre, et commençai la bataille. Mes hommes me libéraient le passage vers les quartiers du capitaine. Je traversai le vaste champ de bataille, les corps tombaient, les lames s'entre-choquées, sans interruption. Je défonçai la porte, et aperçus le capitaine, sur sa chaise, en train de boire une grand verre de rhum. Je fis quelques moulinés avec mon sabre, mais celui-ci m'aperçut enfin et dit :

- Que veux-tu petit ?

- Votre navire sir. Mais si vous voulez faire partie de mon équipage, nous pouvons nous arrangés.

- Garde ton bon-parler pour toi bonhomme. Tu défis l'un des plus grand pirate de cette mer !...

- Pour l'instant ! Dit-je en riant et en le coupant nette dans son texte.

- Arrogant, ignorant, voila se que tu-es. Dit-il en se levant et en levant son épée en l'air. Tu a un dernier mot ?! Dit-il en pointant son épée de loin face à moi.

- Non. Ah, enfin, bonne chance ! Dit-je en souriant.

Il se rua vers moi, il donna un violent coup d'épée que j'esquivai. Je répliquai de suite, mais il para mon coup instantanément, il me poussa dans une armoire, planta sa lame dans celle-ci. je lui envoyai un coup de pied dans le genoux et lui plantai ma lame dans son cou. Il cria de souffrance, je décidai de lui abréger ses souffrances en lui tirant dans la tête à l'aide de mon pistolet. Je partis vers son siège, épuisé, je l'écrasai littéralement dans celui-ci. J'attendis quelques seconde quand soudain, un de mes hommes se présenta devant moi, et criant joyeusement :

- Le navire est à vous monsieur ! Nous avons nettoyer la cale, tous ! Alors comment allez-vous appeler le navire maintenant ?!

Je levai ma tête en l'air en souriant.