Haytham

Quatre ans plus tard.

J'étais perché sur la barrière qui me séparé du vide, j'admirais mon empire, resplendissant et puissant. Le paysage était parsemé d'immenses tours, d'habitations en tous genres, de commerces, d'églises, d'écoles, mais le joyaux de mon empire était sa flotte, ma flotte. Le port était plein à craqué, mon navire, le plus imposant de tous placé centre même de la baie. Quant aux autres navires, frégates, navires de guerre, navire civils et bien d'autres remplissaient le vide.
Notre empire s'est agrandit au maximum, je ne comptais plus les arrivés. Ni mon armée de gardes, soldats volontaires. Les drapeaux Hérault étaient disposés partout sur notre territoire, imposant et nombreux.

Soudain, un garde me tapota l'épaule en disant :

- Monsieur ?

- Oui très cher ?

- Un navire en provenance de la frontière sud se présente aux barrages. Que faisons-nous ?

- Offrez-leurs une chance de se rendre et de donner leurs cargaisons, ou exterminez-les, c'est la routine habituel.

- Très bien monsieur, nous allons essayer d'emporter leurs marchandises.

- Ne prenez pas de risques, dès que vous voyait qu'ils deviennent nerveux et agressifs, n'hésitez pas.

- Très bien. Merci de nous avoir accordé de votre temps monsieur. Dit-il en s'inclinant et en partant très vite.

Après cette visite, je décidai de descendre et faire une virée en mer, le temps commençait à être brumeux, le temps idéal, brumeux et capricieux.
Je préparai mon navire ainsi que l'équipage et partis vers le sud. Vers la terre appelé Morrow.

Les navires que nous détruisions, pillions, et volions étaient pour la plupart originaire de Morrow. Pourquoi donc aller là-bas en si mauvais termes ?
Pour la provocation bien-entendu, espérons que nous tombions sur des navires. Et nous envoyons quelques survivants pour raconter leurs périples, leur conflit avec le fameux monstre des mers. Je devais leur montré qui dirigeait les lieux, et qui allait dirigeait leur île, leur marché, leurs commerces, leur minuscule armée d'incapables. Histoire d'agrandir mes terres, et d'agrandir mon effectif d'esclaves.

La brume m'empêchait d'inspecter les environs, je demandai à mes matelots d'agiter les voiles que nous avions installaient de chaque côté de la coque. Les voiles étaient de couleur blanche avec le symbole Hérault imprimé sur celles-ci de couleur rouge. Celles-ci ne chassés pas grand-chose, je l'ai avaient installés pour indiquer qui nous sommes.

Quelques heures plus tard, l'ennui me gagnait jusqu'au moment où un matelot vis un navire sortir de la brume, un navire minuscule comparé au notre. Autrement dit la frégate du pauvre, pas étonnant venant de Morrow. Je fis signe de tiré. Le navire adverse fut pilonné. Nous nous alignâmes à côté de celui-ci pour repêcher les survivants. Nous remontâmes une dizaine de survivants. dont un jeune pirate d'environs une vingtaine d'années, un esprit facilement corruptible.

Je le fis amené jusqu'à moi, mes matelots lui tapèrent dans les jambes pour l'obliger à se prosterné, je le relevai et lui posai le canon de mon pistolet sur la tempe, je lui murmura :

- Est-tu assez fort pour tenter ta chance ?

Je retournai le pistolet, canon vers ma tête, il le prit et hésita à me coller une pierre dans la tête, je le raisonnai :

- Si tu fait ça petit, tu mourra immédiatement, à vingt ans seulement. Pense à ta famille, aux personnes que tu souhaite protéger, et même à ta dulcinée. Sans toi, que deviendrons t-ils ? Des proies faciles.

Je me plaçai à ses côtés, mes matelot amenèrent un otage au hasard, le jeune homme pointa l'arme vers celui-ci. Je le vis, il tremblait, il avait des sueurs froides, je voyais dans ses yeux la terreur, la peur. Grâce à ces indices, je déduisis que cette personne, agenouillé face à lui était un proche. Rien de mieux pour vaincre sa peur, et être digne d'un Hérault. Je l'encourageai en lui disant :

- Sa vie vaut vraiment le coup d'être conservé, et ta vie vaut le coup d'être détruite ? Tu veux mourir à sa place ?...

Je tentai de le rassurer en faisant connaissance :

- Comment tu t'appelle ? Moi c'est Haytham, Haytham Hil.

Il ne répondit pas, je regardai son partenaire, il fit un signe de la tête, surement pour indiquer que sa vie ne valait pas celle du jeune homme qui pointait l'arme vers sa tête.

Soudain, le jeune homme laissa tombé ses bras et le pistolet. L'homme agenouillé tenta de prendre l'arme, mais j'écrasai son bras avec mon pied. Mes hommes le reprirent et le retinrent à distance. J'annonçai ces mots au jeune homme, désemparé et prit par la peur :

- Je te croyais plus... Courageux, que ça. Tu fait honte à Morrow et à nous, à moi !

Je dégainai un deuxième pistolet et tirai rapidement dans la tête de son ami. Le jeune homme se jeta sur sa dépouille. Un de mes hommes se mit à côté de moi et me chuchota :

- On en fait quoi de celui-là ?

- On le prend avec nous. Je m'occupe personnellement de cet homme.

- D'accord monsieur.

- Et n'oubliez pas de laisser partir trois ou quatre survivant avec une barque.

Mes hommes finirent d'exécuter les survivants restant et abandonnèrent seulement trois autres sur une barque au beau milieu de l'océan.

Une fois arrivé à l'ambassade, le jeune homme fut attaché à une chaise. Je m'accroupis devant-lui et débutai la conversation :

- Qui est-tu ?

- Je vous tuerais ! Cria-t-il en se débattant.

- Qui est-tu ?!

- Jack...

- Jack ?

- Jack. Dit-il en se calmant.

- Pourquoi vouloir me tuer ? Je n'ai fait que te libéré et de te proposer une vie meilleure. La vie d'un noble, d'un riche ! Dit-je en me levant et en pointant du doigt les divers statues et oeuvre d'arts qui se trouvaient dans l'ambassade.

- Pourquoi moi ?

- Car je sais qui tu est. Nous nous sommes déjà rencontré, tu était seul dans la rue. Tu avait faim. J'ai hésité à te prendre avec moi, mais mes occupations ne me le permettaient pas. Mais maintenant, comme tu a l'âge...

- Vous croyez réellement que je vais vous rejoindre après se que vous avez fait ?!

- Et bien... Oui, tu n'a pas d'autres choix. Mais tu verra, tu va te plaire ici. Sa va te changer de vivre dans un taudis, dans des cages à lapins, de servir sur un vieux rafiot prenant l'humidité.

- Arrêtez !

- Bien sûr. J'ai de grands projets pour toi. Mais avant, comme tu n'a pas, entre-autre obéis à mon ordre...

Je le traînai lui ainsi que sa chaise vers une mystérieuse porte, j'ouvris la porte, et je le poussai dans un trou, sombre, et sans nourriture en disant :

- Tu va réfléchir à se que tu a refusé de faire. Et tu va te rendre compte que tu n'a pas encore le cran de devenir l'un des nôtres, maintenant, c'est marche ou crève mon petit, je ne veux que ton bien. Médite sur cette révélation.

Je fermai la porte, il resta donc seul dans le noir complet. Je retournai sur mon trône, et attendis patiemment que Jack prit conscience de qui commande ici.