Aaron

Après une longue nuit de sommeil, je me réveilla, doucement, très lentement, je me dirigea vers la fenêtre de ma chambre, et admira le paysage. Un somptueux paysage, quelque peux accidenté, des arbres aussi hauts qu'une montagne, les lianes, recouvraient toute la demeure, certaines plantes poussaient même dessus. J'allai prendre mes vêtements, et aller faire quelques plongeons dans la mer, arrivé sur le sable fins, je déposa mes vêtements ainsi qu'un long couteau enveloppé dans un drap sur le côté, et sauta sans hésitation dans l'eau, l'eau était a bonne température, je pouvais rester des heures et des heures dans l'eau, sans m'en lasser. Mais, l'envie de repenser aux précédents événements et l'envie de réfléchir à mon avenir prirent le dessus.

Je ne pu m'empêcher de repenser au massacre qui a eu lieu dans mon camp, ainsi qu'à mes périples, mes rencontres effectuées, tous cela, en quelques jours. Mais je commença a sourire, en repensant à la rencontre entre moi et se fameux Connor, un vieux fou, se croyant immortel, j'aurais sans doute dû lui envoyer un coup, pour lui remettre les idées en places, mais la pitié a pris le dessus. Je ne pu m'empêcher de marmonner :

- Je vais le laisser croire qu'il est immortel, intouchable, temps qu'il reste reclus chez lui, je me sentirais coupable si il meurt bêtement en provoquant un groupe de pirates, ou encore la garde...

Je rejoignis le sable, posa le drap, et m'allongea dessus, et patienta jusqu'à se que Haytham arrive en s'exclamant :

- Pitié ! Cache Moi cela ! Dit-il en mettant sa main devant les yeux.

- Que fait-tu ici ?! Et à cette heure ? Dit-je en enfilant mes vêtements.

- Prêt a se battre, même nu comme un ver... Dit-il en enlevant ses mains et en remarquant le couteau. Bon, je vais être très bref, j'ai appris par mes informateurs que Vaas, connais une jeune femme, au même teint de peau que toi en plus... S'appelant Anbuchelvana...

- Elle est Vivante ! Dit-je en criant et en m'approchant d'un grand pas d'Haytham.

- Attend Attend, Vaas, n'a pas l'intention de te la rendre, bien au contraire, il est même intéresser, très intéresser, surtout pour sont physique, il ne lui a pas encore parler d'après le garde de que tu connais si bien.

- Si il touche ma sœur, il le paiera très cher, je doit y aller maintenant.

- Et si il sais que tu est le frère protecteur ?

- Il ne le sais pas, enfin, il ne s'en rappellera sans doute plus. Dit-je d'un air sarcastique.

- À quoi pense-tu ? Dit-il étonné.

- Quand j'ai rencontrer Vaas, il était sobre, je remarqua un gros tas de poudre dans un bac.

- Bien joué p'tit, se truc a de mauvais effets sur l'homme, il ne vivra pas jeune si il en prend des tonnes. Et en parlant de sa, Vaas possède des champs, de plantes, c'est peut-être de ses plantes que vient cette mystérieuse poudre...

- J'en ferai mon affaire, merci encore pour ta précieuse aide Haytham. Dit-je en m'apprêtant a partir.

- Si ta un problème avec Vaas concernant ta sœur, je m'occuperai personnellement de ses champs. Dit-il en me faisant un clin d'œil.

J'alla sans plus attendre jusqu'à la barque non loin de l'entrée du Domaine Tarek, et traversa la mer.
Je me rendis au bar, je traversa le hall toujours aussi mal fréquenté, des voleurs, des arnaqueurs, des péripatéticiennes à chaque coins et même à l'entrée du bar, mais elle ne sont pas intéressées par les personnes venus de Tribu, dit les " indigènes ". C'était un avantage pour moi, mais pas très flatteur.
Je traversa les bureau jusqu'à celui de Vaas, j'ouvrai délicatement la porte, et entra.

- Il y a quelqu'un ?... Dit-je en regardant autour de moi.

Soudain, quelqu'un me pris le bras, d'un geste rapide, je tapa dans la jambe de l'agresseur, et l'envoya à terre, l'agresseur s'exclama :

- Hé ! C'est moi Vaas, c'est pas drôle, ont ne peux pas rigoler avec toi. Dit-il en se relevant.

- Je n'ai pas l'habitude qu'un homme me saute dessus, j'aurais sans doute apprécier que cette homme soit une femme, mais c'est loin d'être le cas a première vue. Dit-je en souriant.

- Est bien ! Nous sommes dans le même cas, recherche de l'âme sœur ? Mais j'ai récemment trouver une femme, qui habite dans les campagnes aux alentours du centre de la ville, une très jolie jeune femme. Dit-il en s'asseyant sur sont bureau.

- J'aimerai être dans le même cas... Dit-je en rigolant.

- Je voudrai te montrer quelque chose, assis-toi je t'en prie... Dit-il en se levant et en agitant une fiole devant moi. Sa va te transporter, et te faire découvrir la vérité, avale, sans hésitation.

Il me fit avaler cette mystérieuse solution, soudain, ma vue se brouilla, et Vaas s'exprima une dernière fois :

- Bon voyage ! Dit-il en me faisant signe de la main.

Le décors s'écroula ensuite, et je fis téléporter dans un autre monde, un monde chaotique, ressemblant à l'enfer, je remarqua d'immenses tours qui avaient l'air de soutenir le " plafond ", j'avançais doucement mais sûrement, je traversa le pont entouré de ses fameuses tours, je trouva à l'autre bout du pont quelques habitations de fortunes, mais, je remarqua ensuite un énorme panneau, où figurait une étoile, noir et verte, et une inscription en dessous, indiquant " Sombre-Étoile ", je marmonna :

- Sombre-Étoile, la ville de mon père... C'est impossible !

Je courra tout droit, en enfonçant toutes les portes qui se dressaient contre moi jusqu'à a arriver face au Palais des Retrouvailles, un gigantesque Palais, qui figurait également dans le livre de mon père, je continua ma route, étonné de ne voir personne dans cette ville, je traversa le quartier historique, ainsi que le marché.
En chemin, je tomba nez-à-nez avec une autre tour, qui servait, si ma mémoire est bonne, a réunir tous les généraux, les personnes importantes, en cas de guerre, de décisions politique et économique, trêve de paroles, je traversa ensuite un morceau du palais de Barenziah, le seul endroit de cet Enfer où poussait l'herbe, les arbres, les fruits et bien d'autres.
Je croisa également le palais des Haut-Rois, ainsi que le quartier résidentiel, il y avaient tellement d'endroits a découvrir, je ne perdis pas une seconde, d'après mon père, il résidait pendant sont règne dans un gigantesque Palais, qui se trouvait au-dessus du " plafond ", je remarqua que l'accès à se Palais, était juste devant mes yeux, un gigantesque escalier, qui trouait le plafond lui-même.
Je décida de monter, plusieurs minutes plus tard, a monter ses millions de marches, j'entrai, dans un décors chaotique, sinistre, détruit, quelques résidences écroulées, des montagnes de débris et de cendres, mais il restait un énorme palais, qui a première vue, tenait a peine debout, une de ses tours s'était même écroulait sur elle-même. J'entrai par l'immense Porte, quand soudain, l'une des porte tomba dans le hall.

Immédiatement, je fut aveugler par le nuage de poussière qu'avait provoquer la chute de la porte, mais, je remarqua ensuite une étrange personne, qui avançait petit à petit vers moi, il était vêtu d'une tenue de noble, haute couture, cape noir luisante, botte de cuir, il avait les cheveux gris, coiffés en arrière, et une longue barbe noir. Il avait presque l'air de me vouloir du mal, il avançait lentement, le dos courbé.
Quand il arriva face à moi, il murmura :

- Fils...

- Père ? C'est impossible...

- Tu ne devrais pas être ici, ta place n'ai pas ici. Tu doit partir, et maintenant...

- Attend attend, j'ai des tas de questions a te poser !...

- Se n'ai pas le moment, et sa ne le sera jamais. Tu est courageux, curieux, sans peur ni crainte, mais toutes ses entre guillemets, qualités, te causerons ta perte. Si ta soif de vérités grandit encore après cette discussion, tu aura toutes ses réponses à mon domicile, à Ilapsio, mais si tu a malheureusement cette soif, ta fin sera proche. Adieu Aaron... Dit-il, tout en disparaissant.

Soudain, le sol s'écroula petit à petit, le plafond tomba également, je décida de courir vers la sortie.
Tout en courant, de rejoignais les escaliers qui menaient au palais des Haut-Rois, mais je fut attraper par quelqu'un. Je me retourna et tapa dans le vide, je ne comprenais pas se qu'il m'arriver, une étrange voix retentissait :

- Vous avez crus me tuer ? C'est sa ?! Mais je suis encore là ! Vous avez envoyer les petits soldats pour faire le sale boulot ! Mais l'or, peux faire faire n'importe quoi à un homme pas vrai ? J'ai donc soudoyer vos assassins, et j'ai consommer une certaine plante, qui réduit le besoin en oxygène, révolutionnaire non ? Et l'autre idiot, Elijah Hil, n'a rien vue. Et au final, je suis partis à Sigma, vivre avec ma sœur, dans une belle maison, que j'ai pu me payer grâce à cet argent que le vieux Hil nous avez donnait, mais se qui me déçoit le plus, c'est que vous avez même pas chercher a récupérer l'argent. Pourquoi ?! Pour me laisser " dormir " en paix ?! Grosse Erreur...

Je regarda autour de moi, quand soudain, Vaas se dressa devant moi, et mit sa main sur mon épaule tout en disant :

- Merci...

Tout a coup, Vaas disparu, le sol s'ouvra et me laissa tomber dans un trou sombre et sans fin.
Je me réveilla en sursaut, ligoter à la chaise, je cria :

- Non, non, non non !

Un homme défonça la porte et coupa les liens, tout en disant :

- Je suis le contact d'Haytham, Vaas est partis il y a peux de temps pour rendre visite à ta sœur ! Nous pouvons les rattrapés...

- Je peux les rattrapés, ne risque pas de griller ta couverture...

- Oui ! Vite, avant qu'il ne soit trop tard ! Elle habite au vingt et un rue de la Liberté non loin de la grande place !...

Je me leva ensuite, je pris mon couteau et donna un violent coup dans la fenêtre, se qui la brisa, je sauta donc par celle-ci, et me rendit chez ma sœur en espérant que Vaas n'y soit pas déjà passer. Je remarqua en arrivant que la porte était grande ouverte, je courra et tomba nez-à-nez avec des sbires de Vaas. J'esquivai un coup de poing, je poussa celui-ci dans le mur, je mis sa tête à bonne hauteur, et le donna un violent coup de genoux en pleine tête, j'avançai vers un autre sbire qui possédait une longue barre en fer. Il me m'envoya un fort coup que je paras avec mes bras, la force de sont coup était tellement élevée que mes bras en saignaient, je pris ensuite rapidement mon couteau pour lui enfoncer dans la nuque. Après m'être occupé de ses deux sbires, je fouilla chaque pièce, chaque recoin de la maison, sans trouver ma sœur, il était trop tard, Vaas l'avait enlevé, je décida suite à cela, de retourner tristement au Domaine Tarek. Cette histoire n'en restera pas là.