Haytham

Quelques semaines plus tard, je n'avais pas encore digéré la fuite de Jack. Je décidai de commencer les préparatifs de mon prochain coup. Qui consistait à directement me rendre à Morrow, à couler toute la flotte qui m'empêcherait d'arriver aux quais, et de terminer le travail en bombardant les quais.
Je décidai de m'y rendre avec mon navire-fétiche, sans ma flotte, sans aide. Je naviguai vers le sud, naviguai à travers les îles.

Plusieurs heures plus tard, je voyais les quais, bondées de navires, il n'y avait aucune surveillance, aucune défense. Je fis abaisser les drapeaux Hérault, et accostai sur les quais. Une foule incroyable se dirigea vers mon navire. Je descendus et souriant, accompagné de quelques hommes armés. J'attendis sur le ponton. La foule se dissipa après l'avertissement des gardes. Les gardes s'arrêtèrent devant moi. Soudain, un pirate traversa la foule et se présenta à moi :

- Tu as un culot incroyable pour venir ici, et sans défense.

- Parce que je suis très loin d'en avoir besoin. Dis-je en souriant.

- Tu veux quoi ?!

- Ta terre peut-être. Parce que mon empire arrive à tes portes. Dis-je en indiquant le nord.

- Nous sommes libres. Nous ne sommes pas soumis à des lois...

- Nous non plus. Nous ne nous soumettons à personne. Nous sommes forts, indestructibles. Loin de votre situation.

- Tu veux voir ?!

- Un peu de diplomatie je t'en prie. Dis-je en claquant ma main sur mon front. Pourquoi la violence ?

- Tu en fais preuve avec nos navires de civiles et marchands.

- Ah bon ? Ces vulgaires barques étaient pleines de civiles ?! Dis-je en riant.

- Cette discussion est terminée. Dit-il en crachant à mes pieds et en partant.

- Charmante dame.

Il se retourna et dégaina son arme, il pointa le canon vers ma tête et dit :

- Espèce de...

Je dégainai et tirai dans son bras. Il lâcha son arme et tomba à terre. Je lui lançai un mouchoir sur lui et remontai sur le navire. Les gardes dégainèrent leurs armes et attendirent l'ordre. Je pris les commandes du navire et quittai les quais.

Une fois assez loin, je fis tourner le navire, canon face aux quais. Et fis feu.
Les gardes furent balayées. Les navires coulés, les habitations détruites. Je tirai plusieurs rafales. Une fois le travail terminé, je répliquai :

- Sans défense ?

Je naviguai sans problème vers ma terre. J'étais fier de mes actes. Ces vulgaires pirates ne pouvaient rien contre moi, contre mon empire.

Quelques semaines plus tard, je reçus beaucoup de lettres, menaces de mort, menaces d'attentats, de coups d'état, d'assassinats et bien d'autres. Mais une lettre m'attira l'œil. Celle-ci me demandait de venir avec ma flotte, pour mon dernier combat. Je décrochai un sourire, je ne pus m'empêcher de rire. Je décidai de renvoyer la lettre accompagner de ma réponse.

Ce combat risque d'être une partie de plaisir.